L’hydre jihadiste a encore endeuillé l’Afrique de l’Ouest. L’attaque sanglante perpétrée au cœur de Ouagadougou, dans la nuit du dimanche 13 août, a fait 18 morts et une vingtaine de blessées.
La plupart des victimes étaient attablés au café Istanbul, à 200m du café Capuccino endeuillé il y a un an par une attaque similaire. Le bilan aurait été plus lourd n’eut été l’intervention des Forces burkinabé de Défense et de Sécurité (FDS).
En effet, les tirs ont commencé autour de 21h, heure locale. Des coups de feu ont été entendus au niveau du café-restaurant Istanbul, situé sur l’avenue Kwame N’krumah de Ouagadougou. Les assaillants sont arrivés à moto et ont pris directement pour cibles les clients installés à la terrasse du café-restaurant Aziz-Istanbul.
L’assaut des forces de l’ordre a pris fin vers 5h du matin, deux assaillants sur les quatre ont été «neutralisés».
Dans un message sur twitter, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a affirmé, ce lundi 14 aout 2017, que le Burkina résistera au « terrorisme ».
Le Burkina Faso se relèvera de cette épreuve car son vaillant peuple opposera une résistance sans concession au terrorisme », a déclaré le président burkinabè.
L’attaque n’a pas été encore revendiquée, même si les autorités évoquent une offensive jihadistes.
Pour rappel, le Burkina FASO est un pays membre du G5 Sahel destiné à lutter contre « les groupes terroristes » qui agissent dans la région et pays hôte d’un détachement de forces spéciales françaises.
Mais le pays des hommes intègres, est la cible d’attaques régulières depuis 2015, particulièrement dans le nord du pays.