La Journée mondiale de la mode, célébrée chaque année le 21 août pour honorer et célébrer l’esprit et l’art de la mode à travers le monde entier, des acteurs de l’industrie du textile-habillement ont évoqué Fashionomics Africa, une plateforme à même de véritablement permettre de valoriser le fantastique potentiel de l’Afrique dans le secteur de la mode.
Avec Fashionomics Africa (“économie de la mode”), qu’elle a lancée en 2016, la Banque africaine de développement (BAD) entend doper l’essor de la mode et du textile africains, en privilégiant le renforcement des capacités au sein des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) du secteur du textile-habillement, chez les femmes et les jeunes notamment. Objectif final : accroitre et renforcer la participation de l’Afrique dans la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’industrie textile.
Outre ses activités classiques de financement des secteurs public et privé pour soutenir la croissance de l’industrie africaine du textile et de la mode, la BAD continue de développer la plateforme axée sur l’innovation et la technologie de Fashionomics Africa, véritable marché interactif en ligne pour les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et les autres acteurs du secteur du textile et de la mode en Afrique. L’objectif est de permettre aux jeunes entrepreneurs du textile et de la mode de lancer et développer leurs activités.
Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, en est d’ailleurs convaincu : « L’Afrique devrait être en train d’exporter des produits textiles finis – vêtements, costumes, robes, chemises –, et pas de la fibre de coton », a déclaré.
Si l’Afrique produit jusqu’à 6 % du coton dans le monde, elle compte très peu d’usines textiles. Et, en raison de sa faible industrialisation, une grande partie du tissu est même importé d’Asie.
Malgré tous ces défis, beaucoup conviennent que l’industrie de la mode en Afrique offre des perspectives de croissance prometteuses.