Les autorités togolaises ont annoncé jeudi 7 septembre, la mise en place d’un fonds bleu destiné à valoriser les ressources maritimes du pays. Ceci, conformément aux mesures et actions prévues par la Charte de Lomé, relative au développement de l’économie bleue en Afrique.
« L’objectif est de permettre la promotion d’une économie bleue avec des ressources financières suffisantes, susceptibles de soutenir de grands projets d’investissements », lit-on dans la note conceptuelle présentée par l’ONAEM à l’occasion de la 4e réunion du Haut conseil pour la mer, un organe que préside le chef de l’Etat lui-même, et qui a pour vocation de faire de l’espace maritime, un levier de développement.
Selon la même source, le fonds bleu pourrait être constitué, entre autres, des ressources du fonds pour l’environnement, du fonds de gestion intégrée des ressources en eau, et des taxes sur les activités portuaires. Par ailleurs, Lomé compte également sur des financements internationaux, « dont le fonds vert pour le climat », ainsi que des dons et legs des fondations de protection de la nature et de l’environnement.
En rappel, la Charte de Lomé ayant sanctionné le Sommet de l’Union Africaine sur la sureté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique tenu en octobre 2015, prévoit, entre autres, la création d’un fonds de sécurité et de sûreté maritimes au sein de l’Union.