Ouverte le 27 septembre 2017, l’OPV d’Ecobank Côte d’Ivoire a été bouclée en une journée. Prévue initialement du 27 septembre au 11 octobre 2017, l’opération a été écourtée sous la force de la demande. Près de 100 milliards de francs CFA ont été récoltés, bien au delà des 45 milliards prévus. Le succès de cette opération est dû au fort engouement suscité aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les autres pays de l’UEMOA.
« Cela démontre la réputation de la banque auprès des investisseurs institutionnels et individuels; et aussi du grand public », explique un membre du syndicat de placement. A notre sens, le marché fait la distinction nette entre la filiale ivoirienne et sa maison mère, Ecobank Transnational Incorporated (ETI), en berne dans les différents de marché de cotation (Abidjan, Lagos et Accra). La dynamique de souscription serait donc dictée par un plan de développement lisible, « cette stratégie de croissance et de développement » dont parlait Roselyne Abé, Directrice des Ventes et de la distribution chez EIC, lors de la conférence de presse de lancement de l’opération le mardi 19 septembre 2017.
L’OPV devra permettre à la banque d’accroître façon significative ses fonds propres, avait déclaré le Directeur général d’Ecobank Côte d’Ivoire, Charles Daboiko.
Contexte à ne pas négliger, la soif de papier frais que caractérise le marché y est pour quelque chose dans cette forte sur-souscription. Reste à attendre la cotation pour véritablement apprécier le potentiel boursier d’Ecobank Côte d’Ivoire. Sa cotation qui suivra logiquement celle de NSIA Banque, en stand by depuis quelques semaines, devrait, gageons-le, relancer l’enthousiasme des boursicoteurs à miser sur l’avenir.