Lancé en mars 2017, le fonds bleu du Bassin du Congo devra être opérationnel l’année prochaine, selon la conférence des ministres de l’environnement et des finances de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), réunie début octobre à Brazzaville. Une mobilisation financière est prévue à cet effet, dès janvier 2018.
Il s’agira, en effet, d’un plan de mobilisation de capitaux dont les modalités restent encore inconnues. Le sésame qui porte la marque Denis Sassou N’Guesso est annoncé pour faire un total de 100 millions d’euros, soit plus de 65 milliards de F CFA à obtenir auprès des partenaires au développement, des Etats donateurs et ceux signataires du mémorandum d’accord portant création du fonds. « Après le temps des discours, voici venu celui des actes », avait déclaré le président congolais.
Le fonds bleu vise à redéfinir les bases de l’économie de la région du bassin du Congo, « qui représente à lui seul 220 millions d’hectares, en passant de l’exploitation des forêts à un développement durable et innovant autour des eaux du fleuve Congo et de ses affluents », selon Jean-Yves Ollivier, le président de la Fondation Brazzaville pour la paix et la préservation de l’environnement. Il devra financer des projets destinés à améliorer les voies de navigation et de transport, ainsi que l’installation de projets hydroélectriques.