Après la France et le Burkina Faso, le président béninois est annoncé ce mercredi en fin d’après-midi à Lomé, dans un contexte marqué par une crise socio-politique qui secoue le Togo depuis le 19 août dernier.
Dans l’entourage de son homologue togolais, Faure Gnassingbé, on évoque une visite de travail devant porter, entre autres, sur la crise socio-politique togolaise, la sécurité dans la sous-région et la monnaie commune de l’UEMOA. « Le Franc Cfa se porte bien », avait-il indiqué mardi à Ouagadougou, avant d’ajouter : « nous n’avons pas de problème d’échange dans la couverture de nos échanges sur le plan international, mais nous comprenons qu’il y a lieu de donner une réponse à la communauté internationale à nos concitoyens sur la santé du CFA sur le chemin parcouru par le CFA sur l’avenir du CFA et à la monnaie dynamique en générale ».
Toutefois, précise-t-il, si « dans 5 à 10 ans ou plus, il y a lieu de revisiter les conditions d’existence d’une monnaie, cela se fait normalement sans que cela ne donne lieu à une psychose ».
C’est la deuxième visite du président béninois au Togo depuis son élection, et la première après sa prise de fonction le 6 avril 2016 – outre sa participation aux travaux du sommet de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritimes. Il est cité dans une liste de 5 chefs d’États mandatés pour résoudre la crise togolaise.