La Cour suprême d’appel de l’Afrique du Sud a confirmé ce vendredi, 13 octobre, que le président Jacob Zuma pouvait être poursuivi pour corruption dans un dossier relatif à des ventes d’armes ouvert contre lui il y a une dizaine d’années.
Dans un jugement lu à l’audience par le juge Eric Leach, la Cour suprême d’appel de Bloemfontein (centre) a rejeté un appel du chef de l’Etat contre la décision de relancer contre lui 783 inculpations de corruption, fraude fiscale et extorsion de fonds. Le parquet général sud-africain doit désormais décider de relancer ou non le dossier et, éventuellement, de renvoyer Jacob Zuma devant un tribunal.
Zuma faisait appel contre une décision de la Haute Cour en avril 2016 qui ordonnait un réexamen d’une décision de la National Prosecuting Authority (NPA) de mettre de côté des centaines d’accusations de corruption contre Zuma. Cette décision a permis à Zuma de se porter candidat à la présidence en 2009.