Les diamants extraits des mines terrestres de Namibie devraient s’épuiser dans dix ans. Ainsi , les activités minières devraient cesser d’ici 2022 à cause notamment de la raréfaction de la ressource.
En effet , Chavuka Mbidhi, le président du syndicat des mineurs de la région d’Oranjemund, qui a confié à l’agence namibienne de presse (Nampa) que la société de production de diamants Namdeb avait informé le syndicat il y a quelques mois, de l’arrêt des activités dans quatre mines de diamants terrestres au cours des prochaines années.
D’après Chavuka, la mine d’Elizabeth Bay sera fermée à la fin de 2018, celle de Daberas à la fin de 2019, Sendelingsdrift en 2020 et la principale, Southern Coastal en 2022, ajoutant que la société a lancé une campagne pour informer les employés au sujet des futures fermetures.
Par ailleurs, Chavuka Mbidhi a souligné que le syndicat, qui représente les travailleurs des mines de diamants, prévoyait d’engager des discussions avec Namdeb sur la façon de conserver le maximum d’emplois pour les Namibiens.
Il est à rappeler que les principales activités d’extraction de diamants terrestres sont concentrées autour de la ville d’Oranjemund et dans des mines situées près du port de Lüderitz, ainsi que le long du fleuve Orange dans le sud-ouest de la Namibie (région de Karas).
Les diamants terrestres diminuant au fil des ans, Namdeb, détenue par le gouvernement namibien et la firme sud-africaine De Beers, s’intéresse désormais aux diamants marins le long de la façade atlantique du pays.
Au cours des prochaines années, environ 95% de la production de diamants en Namibie proviendra de la mer.