L’institution financière, qui s’est fixée pour objectif de faire partie des cinq premières institutions de microfinance au Mali, sera pilotée par deux banquiers de carrière, Modibo CISSE, en tant que Président du Conseil d’administration, et Thiendou MBAYE, en tant que Directeur général.
Fort d’une expérience de 30 ans dans le domaine bancaire, Modibo CISSE a effectué une grande partie de son parcours à la BIAO, au Mali et au Burundi. Il était depuis 2006 Président-Directeur général de la Banque de l’Habitat du Mali, l’un des établissements bancaires de référence au Mali. Thiendou MBAYE a quant à lui fait ses armes chez United Bank for Africa puis au sein de COFINA comme Chief Operating Officer (COO). Ces deux spécialistes des services financiers de proximité pourront compter sur leurs 40 collaborateurs pour développer les activités de l’institution au Mali.
“Le Mali est un pays clé pour le développement de Cofina. Membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, ce pays est doté d’un tissu entrepreneurial dynamique, mais encore sous-financé. Notre mission en tant que spécialistes de la mésofinance consiste à apporter des solutions pour un financement et faire éclore une nouvelle génération d’entrepreneurs”, affirme Jean-Luc KONAN, Président-Directeur général de COFINA.
“Nous avons commencé nos activités il y a trois mois, et comptons déjà 2000 clients. Une preuve que les entreprises de taille moyenne, qui sont trop grandes pour les institutions de microfinance mais encore insuffisamment formelles pour les banques traditionnelles, sont nombreuses et ont des besoins de financement non satisfaits. Nous sommes fiers d’offrir au plus grand nombre une solution financière novatrice et à fort impact social et économique”, explique Modibo CISSE.
Avec à son actif plus de 26 000 projets financés et une équipe de près de 1000 collaborateurs, COFINA a su s’imposer ces dernières années comme la référence en matière de financement des petites et moyennes entreprises en Afrique francophone. COFINA s’est donné pour défi de réduire la fracture financière dont est victime une importante partie de la nouvelle classe moyenne africaine. Un engagement qui pousse l’institution à continuer de développer ses activités et à s’implanter dans de nouveaux pays pour conquérir de plus en plus de clients.