La Banque Mondiale (BM) va débourser 600 millions de dollars pour appuyer un projet régional sur la construction des infrastructures de transport maritime pour le « corridor central » à travers le lac Tanganyika.
Etendu sur une superficie de 32.000 kilomètres carrés, le lac Tanganyika est entouré de quatre pays riverains de la région africaine des Grands Lacs, à savoir la Zambie, la Tanzanie, le Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC), regroupés depuis quelques années dans une organisation d’intégration régionale dénommée « Autorité du Lac Tanganyika » (ALT).
A terme, le projet réduira de 40% le coût de transport des marchandises transitant par ce corridor à en croire Libérât Bapfumukeko, secrétaire général de la Communauté Est-Africaine (CEA).
En effet, la représentante de la CEA faisait face à la presse, mercredi 1er novembre 2017, à Bujumbura dans le cadre des préparatifs d’une « réunion régionale pour le corridor central » prévue les 2 et 3 novembre 2017 dans la capitale burundaise.
Le projet qui a trait à la mise en place des infrastructures de transport sur le lac Tanganyika, participerait à l’amélioration des ports de Bujumbura au Burundi, de Kigoma en Tanzanie, ainsi que ceux d’Uvira et de Kalemie en RDC.
L’investissement dont il est question est d’environ 600 millions de dollars. Il s’agira en effet d’une deuxième phase de ce projet-là ; car, la première phase est en cours d’exécution autour du lac Victoria pour le même type de travaux pour un coût de plus de 700 millions de dollars.
Cette deuxième phase portant sur une amélioration sensible des infrastructures de transport sur le lac Tanganyika, permettra aux marchandises parties de Dar-Es-Salaam d’être acheminées jusqu’à Kigoma en Tanzanie, d’être envoyées à Uvira et à Kalemie en RDC, ou alors à Bujumbura au Burundi.
L’exploitation de ce corridor central aura un impact bénéfique sur les pays de cette sous-région parce que les coûts de transport seront fortement » réduits (40%), a expliqué la secrétaire générale de la CEA.