Suite à notre article publié ici même, dans la journée d’hier, jeudi 9 novembre, nous avons reçu des précisions suivantes de la Commission du marché financier camerounais que nous publions intégralement.
« Dans un article mis en ligne le 9 novembre courant, votre journal en ligne titre dans sa rubrique « Bourses et marchés » : « Le gendarme financier camerounais barre la route à un emprunt gabonais ». Selon cet article, « La Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun a mis en garde, via un communiqué publié vendredi 3 novembre, le public contre une campagne de souscription à des emprunts obligataires destinés au financement de projets portuaires portés par ‘Gabon Special Economic Zone’».
Malgré l’authenticité du communiqué publié par le quotidien public Cameroon Tribune du vendredi 3 novembre, en rapport avec cette mise en garde des investisseurs du marché national, nous tenons à vous faire remarquer que l’initiative de sa re-publication inopportune n’émane pas de la Commission des Marchés Financiers. Le communiqué, daté du 22 septembre 2017, a été payé pour être diffusé dans le quotidien public, dans la semaine du 25 septembre. Il sera publié le 28 septembre, mais avec de la non-qualité (fichier non conforme), du seul fait du journal. Il sera demandé et accepté du journal, de procéder à sa re-publication le plus tôt, c’est-à-dire sa prochaine édition. Des dysfonctionnements en interne au sein du journal ont sans doute causé le retard de cette re-publication dans les conditions de qualité. En effet, près d’un mois et demi plus tard, et de manière malencontreuse, au lendemain du communiqué des chefs d’Etats de la CEMAC tranchant la question du rapprochement des bourses de valeurs régionale et nationale, ce communiqué a été publié à nouveau par le quotidien Cameroon Tribune et ce, sans l’avis préalable de la Commission, au regard du temps considérable écoulé depuis la demande de publication initiale.
Tout en vous remerciant pour l’intérêt porté aux activités du marché de la région, pour la bonne information de vos lecteurs, vous voudriez bien apporter, au plus tôt, et dans les mêmes conditions de publication, un rectificatif à votre article du 9 novembre qui se base sur ce communiqué antérieur de plus d’un mois au communiqué final de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etats de la CEMAC du 31 octobre 2017 à Ndjamena au Tchad. »
François Bimogo, communication and PR Officier
CMF