La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID) ont annoncé, mardi 21 novembre, une initiative commune en vue de stimuler les chaînes de valeur agricoles et renforcer la résilience à la sécheresse au Nigeria, en Somalie et en Ouganda. Ce partenariat entre dans le cadre de la collaboration entre les deux institutions dans les domaines de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement.
A ce jour, le portefeuille actif cumulé des deux institutions dans ces secteurs pour les pays cités représente une enveloppe d’1 milliard de dollars, avec plusieurs projets dans les oléoducs.
Pour l’atteinte de leurs objectifs, le vice-président de la BID, Mansur Muhtar, appelle à une coordination de leurs initiatives respectives stipulées à l’appui des pays membres dans les secteurs et domaines identifiés qui promettent d’avoir le plus d’impact sur les populations locales.
Au Nigéria, par exemple, le projet d’appui à la chaîne de valeur de la pomme de terre du Plateau de la BAD et le projet de développement agropastoral de la BID dans l’État de Kano favoriseront des revenus plus élevés des ménages grâce à des activités agropastorales productives.
En Somalie, le projet Say No To Famine de la BAD, approuvé plus tôt cette année, apporte un soutien d’urgence et facilite le renforcement de la résilience à la sécheresse grâce à la restauration des ressources communautaires complétée par le projet de développement des terres arides de la BID.
Des discussions sont également en cours pour intensifier plusieurs projets, parmi lesquels le projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement des villes stratégiques en Ouganda, qui sera évalué plus tard cette année et présenté au Conseil d’administration de la BAD pour approbation début 2018.