L’Allemand TUI est le premier tour opérateur au monde grâce à une intégration verticale qui donnerait le vertige aux tenants du recentrage sur le coeur de métier.
Le groupe est présent dans la distribution (1 600 agences), l’hôtellerie (300 établissements en gestion pour compte), le transport aérien (150 avions et des compagnies dont Corsair, en vente selon un mandat confié à la banque Rotschild) et la croisière (14 paquebots). En 2016, TUI présentait un chiffre d’affaires de 17,2 milliards d’euros et a géré le projet de voyage de 20 millions de clients.
Très présent sur l’Europe, le groupe qui tire de sa force du marché allemand (premier émetteur mondial de touristes) a programmé des décennies durant la Turquie, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie et les destinations moyens courriers en général.
En France, le tour opérateur allemand a racheté un certain nombre de voyagistes dont Marmara et Nouvelles Frontières puis, dernièrement, Transat France (Look Voyages, Vacances Transat). Symbole de la globalisation, l’industrie touristique mondiale reste dominée par les tours opérateurs. Un globaliste comme TUI, présent dans 100 pays, accorde regarde l’Afrique subsaharienne en perspective, jugeant l’offre encore trop fragmentée pour y placer ses billes.
Ainsi, dans ses 9 brochures distribuées en langue française au début de la saison 2017-2018 (début novembre 2017), l’on relève 14 nouveaux itinéraires. L’Afrique est à rechercher dans la brochure « Hôtels & Clubs TUI », avec trois nouveaux établissements : au Cap-Vert (Club Lookéa Sol Dunas), au Sénégal (Club Lookéa Les Filaos) et à Cuba (Club Lookéa Grand Memories). Djerba accueille aussi un nouveau TUI Magic Life, le Penelope Beach Imperial. S’agissant de l’Afrique, la filiale Tui France mise sur le Cap-Vert, en innovant avec cinq nouveaux hôtels.
Gageons qu’avec son virage numérique annoncé, TUI regardera les destinations du continent avec plus d’appétit. En attendant, l’Amérique Latine, l’Espagne, la Chine et l’Inde restent prioritaires dans les brochures de TUI.