Le groupe chinois Sinopec s’est attaché les services du groupe bancaire international BNP Paribas pour vendre ses activités pétrolières au Nigeria et au Gabon, a annoncé l’agence Reuters. La multinationale, à l’instar d’autres entreprises chinoises, avait réalisé d’importantes acquisitions en 2009-13 grâce à des prêts à faible coût de banques publiques chinoises. Il était question pour ces derniers de gonfler leurs réserves d’énergie et de répondre à la demande future de la Chine.
Une opération rendue plus que compliqué par la chute des cours du pétrole à environ 27 dollars le baril en 2016 contre plus de 100 dollars en 2014, rendant certains de ces investissements non rentables. Le pétrole brut Brent de référence se négocie maintenant à plus de 60 $. En outre, l’économie chinoise a un peu ralenti et les récentes attaques terroristes contre les installations pétrolières et gazières au Nigeria ont encore découragé le groupe chinois.
Sinopec a dépensé 7,24 milliards de dollars en 2009 pour Addax Petroleum, sa plus importante acquisition pétrolière à l’étranger, pour acquérir des terrains au Nigeria, au Gabon, au Cameroun et en Irak, mais elle envisage maintenant de vendre ses activités onshore et offshore. L’opération du groupe au Cameroun serait son seul projet restant en Afrique.