L’Afrique reste encore le continent le mois connecté de la planète, mais le gap avec les autres régions du monde se réduit inexorablement, observe le dernier rapport de Ericsson sur les évolutions du secteur présenté à la presse.
L’Afrique subsaharienne devrait approcher le milliard d’abonnements courant 2023 avec 990 millions d’abonnements contre 700 millions actuellement, ce qui représentera une progression deux fois plus supérieure à celle enregistrée dans le reste du monde.
Pour l’heure, si la 2G et la 3G sont, respectivement à 49% et 45%, les technologies dominantes dans la région, la LTE (4G) s’y déploie et d’ici 2023, 310 millions de subsahariens seront abonnés à la 4G contre 30 millions aujourd’hui selon le rapport. Une évolution, accompagnée par la vulgarisation des smartphones accessibles à partir de 30 dollars, et qui ouvre de bonnes perspectives au secteur de l’innovation sur le continent.
Pour les économies africaines, l’impact de la hausse des abonnements va se faire ressentir : « chaque 10% de pénétration supplémentaire du mobile génère entre 0,6 et 2,3% de croissance du PIB », a rappelé Nicolas Blixell, responsable Afrique de l’ouest de Ericsson.
L’Afrique, l’eldorado pour les compagnies mobiles ?
L’engouement des Africains pour le mobile qui ne s’est pas démenti au fil des années devrait-t-il attirer d’avantage de compagnies mobiles comme en Côte d’Ivoire où un quatrième opérateur avait été annoncé ? « Généralement, les deux premiers opérateurs du marché gagnent de l’argent, le troisième difficilement, et pour un quatrième, c’est loin d’être évident », selon Nicolas Blixell.
Basé à Stockholm en Suède, Ericsson, leader mondial des technologies et services de communication intervient dans 180 pays avec des offres allant de services Cloud et du haut débit mobile à la conception et à l’optimisation de réseaux. La firme publie régulièrement des rapports en lien avec les grandes évolutions des TIC.