Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance économique de 3% pour la Gambie en 2017 après les incertitudes nées de la crise postélectorale de l’année dernière.
A en croire l’institution de Bretton Woods, l’économie a commencé à se redresser après un net ralentissement de la croissance en 2016 résultant d’une mauvaise récolte, de la rareté des devises et d’une baisse du tourisme due à la tourmente politique après l’élection présidentielle de décembre 2016.
Cela s’explique selon la même source, par un rebond du tourisme et du commerce, associé à un regain d’intérêt des investisseurs directs étrangers pour l’énergie, l’agriculture et les transports.
Une mission du FMI s’est rendue à Banjul entre novembre et décembre pour examiner les performances réalisées dans le cadre du Programme de contrôle du personnel (SMP) approuvé en juin 2017.
Selon un communiqué rendu public au terme de cette visite « L’inflation a inversé sa tendance à la hausse, reflétant la stabilisation du dalasi (monnaie nationale) et une baisse progressive des prix alimentaires. Avec une discipline budgétaire et un soutien financier extérieur nettement améliorés, le dalasi est resté stable depuis avril et les réserves internationales se sont fortement renforcées »
D’après toujours le document, la croissance économique du pays devrait s’accélérer graduellement pour atteindre 5% d’ici 2020, en supposant une bonne mise en œuvre et une expansion significative de l’approvisionnement en électricité, l’expansion de l’irrigation et de l’agriculture commerciale, les investissements dans le tourisme et le commerce et la poursuite des investissements dans les infrastructures ».
« L’inflation globale devrait baisser légèrement en-dessous de l’objectif de 5% fixé à moyen terme par la Banque centrale de Gambie (CBG) », a fait savoir le FMI.