Les questions institutionnelles, la situation politique et sécuritaire en Guinée-Bissau, l’attribution des postes statutaires, le statut d’observateur de la Tunisie, l’accord d’association avec la Mauritanie et l’adhésion du Maroc seront les sujets à l’ordre du jour du 52e sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ce samedi à Abuja.
L’organisation est actuellement présidée par le Togo. Faure Gnassingbé est arrivé vendredi dans la capitale nigériane.
En juin 2017, les leaders ouest-africains avaient donné leur accord de principe pour l’adhésion du Maroc à la Communauté, tout en demandant à la Commission d’examiner les implications d’une telle adhésion par rapport aux statuts.
Pour ce faire, une étude d’impact a été commanditée et les résultats seront présentés samedi, indique-t-on au siège de l’organisation.
Concernant la Mauritanie, ancien Etat membre, les dirigeants ouest-africains lui ont demandé de présenter une requête de réadmission.
La Tunisie a de son côté obtenu un statut d’observateur.
La cérémonie d’ouverture de la rencontre sera marquée par le mot de bienvenue du président nigérian, Muhammadu Buhari et par le discours de Faure Gnassingbé.
Les présidents de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, et de Tunisie, Beji Caid Essebsi seront présents. En revanche, le roi Mohamed VI ne fera pas le déplacement.
2 commentaires
Je compte sur les cadres des pays anglophones de la cedeao pour appliquer les textes car le maroc ne se situe pas dans la sous region ouest africaine Pardon chers dirigeants ne créez pas d’antécédents en acceptant le maroc dans le cercle à cause de vos intérêts personnels
Chers leaders et technocrates qui allez vous pencher sur l’admission de maroc a la CEDEAO, Je vous exhorte a rejeter cette candidature. Le maroc non seulement ne fait pas parti des pays de l’afrique de l’ouest, mais en plus la grande majorite des africains subsaheliens ne veulent pas de cette union. On peut entretenir des relations commerciales avec la Cedeao sans en etre membre.
Cela etant, le maroc et le nigeria etant deux lattentes puissances economiques rendront l’Organisme inoperationel et ineffectif par leur futur divergences economiques.