Par Diary Ndiaye, Nouakchott.
Après sept ans d’abstinence forcée et d’inactivité pour cause de terrorisme suite au meurtre de 4 touristes français en décembre 2007 par des extrémistes à Aleg (300 km au Sud de Nouakchott), des groupes touristes français reviennent de nouveau dans le désert de Mauritanie.
La logistique de Point Afrique Voyages conjuguée aux résultats satisfaisants obtenus par le pays sur le plan sécuritaire ont ainsi permis de voir la ville d’Atar accueillir, dimanche 24 décembre, le premier contingent de touristes européens, de nationalité française pour la plupart.
Composé de 147 touristes, le contingent a été accueilli par la ministre mauritanienne du tourisme, Naha Mint Hamdy Ould Meknass, et les autorités administratives de la région d’Atar réunies au grand complet.
Considérant que l’industrie touristique donnera une grande impulsion à l’économie locale et contribuera à diminuer le chômage, les autorités mauritaniennes se sont engagées à « Veiller nuit et jour pour assurer le succès de cette nouvelle saison touristique ».
Par cette relance d’activité, les touristes vont reprendre leurs randonnées pédestres et chamelières entre les dunes, gueltas, canyons et oasis de toute l’Adrar.
Sur ces quatre dernières années, la Mauritanie a mis en place un dispositif de lutte contre l’insécurité. Ce qui a conduit le ministère français des Affaires Etrangères à retirer la région de l’Adrar de sa zone rouge, celle qui est « formellement déconseillée » aux ressortissants français. La région de l’Adrar est désormais classée en orange, autrement dit, elle reste déconseillée mais il est possible d’y aller sous certaines conditions.