Dans une adresse ce mercredi à la nation togolaise, Faure Gnassingbé s’est félicité du niveau de la dette publique, estimée à 77,3% du PIB à la fin 2017, soit une baisse de 4,2 points par rapport à fin 2016.
« Conformément aux engagements pris, j’ai veillé, avec le gouvernement, à l’intensification de nos efforts d’assainissement des finances publiques, et un accent particulier a été mis sur la rationalisation des dépenses », a indiqué le chef de l’Etat togolais. « Le déficit primaire s’est ainsi amélioré, avec une incidence positive sur la réduction de la dette publique », s’est-il réjoui.
En effet, la dette publique du Togo devrait diminuer de son point culminant de 81,5% du PIB à fin 2016, à 77,3% à la fin 2017 selon le Fonds monétaire international. Le déficit primaire est passé d’une moyenne annuelle d’environ 6 % du PIB entre 2013 et 2016 à un excédent de 1,4 % du PIB au cours du premier semestre de 2017, « principalement en raison de la maitrise des dépenses et de l’arrêt des financements peu orthodoxes de projets d’investissement public ».
A noter que le pays a élaboré un budget 2018 qui devra permettre au gouvernement de poursuivre la maitrise des dépenses en limitant le déficit à 2,45%, ce qui devra contenir l’évolution du taux d’endettement projeté à 52,8% en 2021.