José Filomeno dos Santos, fils de l’ex président angolais, vient d’être remplacé par un ancien ministre des Finances, Carlos Alberto Lopes.
Surnommé « Zenu », il avait été mis en cause dans le scandale des « Paradise Papers », des révélations publiées en 2017 par de nombreux médias concernant des sociétés offshore et impliquant des multinationales et personnalités de plusieurs pays.
Le fonds d’investissement souverain de l’Angola aurait versé des dizaines de millions de dollars à l’homme d’affaires suisse Jean-Claude Bastos, un proche du fils de l’ex-président angolais, pour gérer cette entité.
Le fonds d’investissement créé en 2011 par l’Angola a été doté de 5 milliards de dollars.
Il faut rappeler que l’actuel président angolais, Joao Lourenço, désigné par son prédécesseur, se révèle de jour en jour aux antipodes de son mentor.
Dés sa prestation de serment, Joao Lourenço s’est attaqué à l’empire politico-financier bâti par l’ex-président, qui a dirigé le pays pendant 38 ans.
Plusieurs patrons d’institutions et de secteurs sensibles dont la Banque centrale, le pétrole, l’industrie du diamant, les médias, tous des fidèles de l’ancien président, ont été renvoyés.
La fille dos Santos, Isabel, classée femme la plus riche d’Afrique par le magazine américain Forbes, a été évincée en novembre de la présidence de la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale.