La CGECI (la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, le patronat) ne décolère toujours pas depuis l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale. Après une série de récriminations en fin de semaine dernière et les explications apportées par le directeur général des Impôts ce mardi, le patronat ivoirien monte au créneau cette fois pour demander « la suspension pure et simple de l’annexe fiscale 2018 ».
Dans un communiqué publié ce mercredi, l’instance représentative du secteur privé ivoirien estime que « certains articles de cette annexe fiscale causera sans nul doute de graves préjudices à certains secteurs de notre économie et en particulier aux PME ».
« Cette suspension aura pour effet positif d’apaiser les protestations, en grand nombre, des acteurs du secteur privé », explique le communiqué.
L’organisation patronale s’inscrit toutefois dans l’appel à la concertation lancé par le président Alassane Ouattara et propose le 30 janvier prochain comme date de démarrage du nouveau round d’échanges avec la DGI, la direction générale des Impôts.
Abou Sié Ouattara, le directeur général des Impôts, a pourtant soutenu, lors d’une conférence de presse ce mardi, avoir consulté le secteur privé dans le cadre de l’élaboration du texte. Il avait cependant relevé que l’annexe fiscale était susceptible de connaître des « évolutions ».