En session extraordinaire ce samedi à Lomé, le conseil des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) peine à se mettre d’accord sur les règles d’attribution des postes statutaires au sein des institutions de la communauté.
Il s’agit des attributions à définir dans le cadre de la mise des réformes de l’institution sous-régionale. Selon nos informations, tous les pays membres, ou presque, ne sont pas prêts à accorder leur violons pour l’adoption des règles, et l’attribution de certains postes.
En effet, la Cedeao prévoit une réduction du nombre des commissions de 15 à 9, pour des raisons budgétaires. 9 postes à répartir entre les 15 pays de l’organisation, et qui peinent à trouver un consensus, après de longues heures de travaux au siège de la Banque d’investissement de la Cedeao (BIDC) à Lomé.
« Ayant à l’idée que le plus dur a été fait en décembre dernier à Abuja, à travers le choix du nouveau président de la commission, je suis persuadé que cette rencontre de Lomé nous peremettra d’aboutir à des consensus constructifs autour des postes restant et à formuler des recommandations et résolutions concretes et évolutives à soumettre à la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement», avait déclaré Robert Dussey, ministre des affaires étrangères du Togo, par ailleurs président du conseil des ministres.
« La réforme, si elle aboutit, aura le mérite de pâlier les handicaps actuels de capacité de la Cedeao et renforcer en conséquence ses capacités de fonctionnement », avait-il ajouté.
En rappel, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao « a exhorté la Commission à diligenter la mise en œuvre du projet de réforme institutionnelle et veiller à la mise en place des processus de gestion du changement pouvant assurer le bon fonctionnement des institutions et agences communautaires restructurées », d’après les conclusions du dernier sommet tenu le 16 décembre 2017 à Abuja au Nigeria.