La Tunisie va été retirée, mardi 23 janvier, de la liste noire de l’Union Européenne rendue publique le 5 décembre dernier et qui recense les pays considérés comme des «paradis fiscaux».
L’annonce a été faite l’issue de la réunion du Conseil des affaires économiques et financières de l’UE qui s’est tenu la même journée à Bruxelles.
Selon un communiqué du Conseil, la Tunisie a été ôtée de cette liste au même titre que huit autres pays de la liste «des juridictions fiscales non coopératives de l’UE», et que la décision a été «adoptée sans vote».
«Huit juridictions ont été retirées de la liste des juridictions non coopératives de l’UE à des fins fiscales, suite aux engagements pris à un niveau politique élevé pour répondre aux préoccupations de l’UE » mentionne le document .
Dans le détail, « il s’agit de la Tunisie, la Barbade, la Grenade, la Corée du Sud, Macao, la Mongolie, le Panama, et les Émirats Arabes Unis placés dans une catégorie distincte de juridictions soumises à un suivi étroit».
D’après la même source, ces huit juridictions sont désormais retirées des «juridictions non coopératives», mais ont été inscrites sur «la liste grise», c’est-à-dire les juridictions qui coopèrent en matière des engagements pris.
Le Conseil a par la même occasion souligné que cette décision a été prise à la suite «d’une évaluation par les experts européens des engagements pris par ces pays pour remédier aux carences identifiées par l’UE, lesquels ont été appuyés par des lettres signées à un niveau politique élevé».