Le Mécanisme africain de soutien juridique (ALSF) a organisé deux ateliers à Ouagadougou, sur les meilleures pratiques de gestion des contrats d’exploration et d’exploitation pétrolière et minière.
L’ALSF est une institution internationale hébergée par la Banque africaine de développement.
En effet, la découverte de gisements de pétrole et de minéraux à grande échelle a tendance à nourrir les visions nationales de la prospérité économique et du développement.
Cependant, ces rêves sont souvent soumis à un réveil brutal, à savoir les défis financiers et commerciaux associés à la transformation des actifs souterrains en projets extractifs financièrement réussis.
Le premier atelier a été organisé du 12 au 15 décembre 2017 sur «Négociation et gestion des contrats d’exploration et d’exploration pétrolière». Le deuxième atelier, qui s’est tenu du 18 au 22 décembre, portait sur le développement de projets miniers structurés.
Il est communément admis que les défis associés à l’exploitation des ressources minérales et pétrolières nouvellement découvertes sont étroitement liés aux questions techniques et d’ingénierie. Cependant, l’expérience récente de l’ALSF dans les États membres régionaux de la Banque (PMR) montre que les compétences de négociation et une bonne compréhension du financement international sont souvent les éléments manquants qui retardent, voire font dérailler, le développement de ces ressources.
Conformément à son mandat de développer une capacité juridique durable dans la région africaine, l’atelier de l’ALSF visait à promouvoir la structuration efficace des investissements miniers, ainsi que la négociation et la gestion optimales des contrats pétroliers.
Les deux événements ont accueilli 54 participants, dont des représentants ministériels du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, de Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.