Citigroup prévoit de bonnes perspectives pour cette année 2018 pour les services bancaires d’investissement sur le continent africain et au Moyen-Orient.
En Afrique, le Nigeria, l’Egypte seront les principaux moteurs de la croissance des ventes obligataires, des fusions et acquisitions et de la reprise des ventes d’actions publiques, a indiqué Miguel Azevero, directeur des services bancaires d’investissement de Citigroup au Moyen-Orient et en Afrique.
« Le pipeline des opportunités en Afrique et au Moyen-Orient est actuellement à un niveau comme on n’en a pas vu depuis la crise financière de 2008… Les marchés émergents représentent un poids plus important que les autres. » a déclaré Miguel Azevero.
L’intérêt de Citigroup pour ces pays réside dans le fait que la croissance du PIB pour ces marchés émergents se situe entre 4,5 et 5%, alors que celle des économies avancées vacille entre 2,5 et 3%. Aussi pour la banque d’investissement, la croissance devrait être encore plus importante
Au Nigéria par exemple, la banque s’attend à d’importantes opportunités, grâce au faible niveau d’endettement et qui devrait revenir sur les marchés obligataires en 2018, tandis que les sociétés nigérianes devraient également émettre des obligations et lancer des introductions en bourse.
Pour rappel, Le Nigeria a émis une obligation internationale en deux parties de 3 milliards de dollars en novembre, un accord géré par Citigroup et Standard Chartered.
Pour Azevero, les perspectives de l’Egypte ont également été positives après la dévaluation de la monnaie en 2016 et les introductions en bourse ont été prévues dans des secteurs tels que les services industriels et manufacturiers et financiers et les consommateurs.