Le siège de l’Union africaine a été construit en 2012 grâce à un don de la République populaire de Chine (jusqu’aux mobiliers), pour un montant de 200 millions US $ (154 millions d’euros). Un deuxième chantier, la construction du complexe « Paix et Sécurité » est à l’actif de la République fédérale d’Allemagne qui a fait un don de 21 millions d’euros (soit 29 millions US $). Le budget de l’année 2014 de la Commission de l’Union africaine, d’un montant de 308 milliards (308.048.376) US $ dont
137.884.958 US $ au titre des dépenses de fonctionnement et 170.163.418 US $ au titre des programmes, a été financé à 97% par les partenaires, contre seulement 3 % de contribution par les pays membres.
En 2016, sur un budget global de 522 millions US $, les pays africains ne contribuent que pour 28% au financement de l’Union africaine, le reste, soit 72 %, est le fait de donateurs parmi lesquels l’Union européenne, les États-Unis, la Banque mondiale, la Chine et la Turquie, comme gros contributeurs.
Dans un contexte où l’organisation panafricaine œuvre à combattre le terrorisme
d’inspiration djihadiste et salafiste sur le continent, l’Union africaine compte mobiliser
750 millions US $ au financement des opérations de maintien de la paix. Une autre situation préoccupante est le fait que la contribution des États au budget de l’Union africaine est essentiellement portée par 5 pays (Afrique du Sud, Libye, Algérie, Égypte et Nigéria) sur les 54 États que compte l’Union africaine. Comment corriger ce déséquilibre pour que les problèmes africains trouvent des solutions africaines avec l’argent des Africains ?
Modélisation financière
Levier : taxation – Taux : variable – Assiette : Démographie, PIB national, Factures (eau, électricité, téléphone), Billets d’avions, Nuit d’hôtel, Résultat net, Chiffres d’Affaires – Approche et méthodologie : Une taxation douce et diffuse