Le ministre ivoirien en charge du Commerce, Souleymane Diarrassouba, a présenté ce 12 février le projet de mise en place d’un indicateur économique devant traduire la situation de la cherté de la vie en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, un appel d’offres a été lancé afin de proposer une mouture de ce que sera cet « outil stratégique » de la politique nationale de lutte contre la vie chère.
Sept entreprises et organisations ivoiriennes prennent part à cet appel : le BNETD (Bureau national d’études techniques et de développement), l’agence de notation Bloomfield Investment, l’ENSEA (École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée), l’INS (Institut national de la Statistique), le CIRES (Centre ivoirien de recherche économique et sociale) et le CAPES (Cellule d’analyse des politiques économiques du CIRES) et l’Institut d’Ethno-Sociologie de l’université de Cocody.
Pour Souleymane Diarrassouba, l‘objectif du gouvernement est de « mieux appréhender le phénomène de la vie chère tel qu’il est compris et tel qu’il est vécu par les populations ivoiriennes afin d’orienter avec précision les programmes, plans et politiques publiques de lutte contre la vie chère ».
«L’indice sera en définitive un indicateur pertinent pour l’évaluation de l’action gouvernementale en matière de croissance inclusive et de redistribution réelle de la richesse créée », a-t-il poursuivi.
Pour rappel, dans sa politique de lutte contre la hausse des prix sur les marchés, le gouvernement a mis en place depuis juillet 2016 un Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC). Et en entre juillet 2017 et janvier 2018, les autorités avaient décidé du plafonnement des prix des produits de première nécessité.
L’évaluation des offres et la proclamation des résultats est prévu pour fin mars.