Dans un discours de vœux prononcé vendredi 9 février à Douala, le président de la commission (CMF) des marchés financiers, Jean-Claude Ngbwa, a dressé un bilan satisfaisant de l’institution, au terme de l’année 2017.
« Nous avons œuvré pour faire de notre marché, un outil moderne de financement de l’économie à travers l’admission de la CMF à l’Organisation Internationale des Commission des Valeurs (OICV) comme membre associé », a-t-il rappelé.
L’ex-secrétaire général de la CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurances) a également fait cas de l’introduction du Capital Investment américain sur le marché, et la finalisation et la transmission d’une convention de coopération et d’échanges d’informations avec la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), conformément aux principes de l’OICV.
Par ailleurs, le marché a intervenu « dans le dénouement du défaut de payement de la troisième échéance de l’emprunt obligataire « Etat du Tchad 6% net 2013-2018 ».
« Annonce historique »
Abordant la décision prise le 31 octobre 2017 par les Chefs d’Etat de la CEMAC de fixer le siège du régulateur régional à Libreville (Gabon), et celui de la bourse des valeurs régionale à Douala (Cameroun), le gendarme du marché financier a indiqué que la commission « a pris note des bienfaits de cette annonce historique ».
Et d’annoncer que la CMF a « intégré dans l’agenda de ses activités, cette nouvelle donne qui implique des ajustements et une projection stratégique vers l’horizon proche de l’intégration des deux marchés financiers d’Afrique centrale ». Une nouvelle vision qui, explique-t-il, « est une bonne approche pour la Communauté ».
Fusion
Pour ce faire, des démarches ont été engagées à l’issue de la quatrième réunion du PREF-CEMAC, tenue le 2 février 2018, pour organiser la fusion des deux places financières.
« C’est un processus nouveau dont la mise en œuvre nécessite des clarifications. Dans l’attente des hautes instructions de la hiérarchie, nous nous engageons d’ores et déjà pour accompagner le processus tout au long de la période transitoire, en préservant le mieux possible, les intérêts de la CMF et les acteurs du marché financier national, dans cette nouvelle configuration de l’intégration régionale », a fait savoir le président.