«Le secteur des télécoms est un facteur important au développement de l’Afrique»
Dans cet entretien accordé à Financial Afrik, Nicolas Mercier, vice-président défense & télécommunications de Global Technologies, présente le secteur des télécommunications en Afrique, et revient sur les perspectives de sa société sur le continent.
Vous êtes une entreprise qui opère dans les télécommunications en Afrique. Quels sont vos domaines d’intervention ?
Global Technologies est une entreprise basée à Paris, mais qui intervient principalement à l’international dans la conception, le déploiement et la maintenance de systèmes télécom et informatique. Nous intervenons également dans plus d’une vingtaine de pays en Afrique, ce qui nous donne une parfaite connaissance du continent.
Quelle est la place, selon vous, des télécoms dans le développement du continent ?
Je pense que ce n’est pas le seul facteur de développement, mais c’est l’un des facteurs les plus importants du développement de l’Afrique. Aujourd’hui, il y’a une grande partie de la population africaine qui est privée d’internet et qui est quasiment coupée du monde. L’accès à internet, c’est l’accès à l’information, à l’éducation, à la culture, à la santé et c’est ce qui sera un des vecteurs au développement de l’Afrique.
Comment votre société contribue à l’émergence de l’économie numérique en Afrique?
Nous apportons deux éléments. D’abord, l’expertise technique. Et ensuite, des solutions qui sont financées, car c’est là où le bât blesse. Il y a des projets, certes, mais il n’y a pas de financements. Nous venons avec des solutions maîtrisées, avec une technologie de connectivité par satellite qui permet d’être déployé très rapidement, sans avoir besoin d’attendre la fibre optique, ni un financement de la Banque mondiale. Nous contribuons à la réduction de la fracture numérique avec des solutions rapidement déplorable et financées.
Quelles sont vos perspectives sur le continent?
Nous intervenons pour le déploiement du réseau Vsat de la Banque Mondiale dans 19 pays africains. Nous sommes présents au Mali pour la Monusma, en Centrafrique et au Niger. Nous avons un projet en Mauritanie et les perspectives sont plutôt sur l’Afrique francophone culturellement proche.