Réunis vendredi 23 févier à Douala, les acteurs des compagnies d’assurances camerounaises ont plaidé pour une digitalisation du secteur, dans le but d’élargir le portefeuille client.
Intervenant dans le cadre d’un atelier sur le secteur, Protais Ayangma, le président de P2A (cabinet de conseil en assurances) a expliqué que la digitalisation devra rapprocher « les assureurs de leur cible potentielle. Elle permet également aux compagnies d’assurance de proposer des produits d’assurance à des cibles qui, pour l’instant, n’étaient pas atteintes, notamment les personnes à faible revenu ».
En effet, explique l’ancien président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (ASAC), « la digitalisation renforce l’accessibilité ».
Même son de cloche du côté de l’autorité : « l’assurance doit saisir les opportunités du numérique pour toucher le maximum des populations, même ceux qui sont dans les zones reculées », a avait déclaré Blaise Ezo’o, le directeur des assurances au ministère des Finances.
« On est sûr que la digitalisation sera un bon moyen pour accroître le taux de pénétration de l’assurance au Cameroun qui est actuellement encore très faible. (…). Ça va favoriser le développement de la micro assurance », s’est-il empressé d’ajouter.
Le marché camerounais reste faiblement pénétré par les activités d’assurances, avec seulement 2% de la population ayant souscrit une police d’assurance.
Un commentaire
NOUS PENSONS QUE LA MICRO ASSURANCE QUI PROPOSE UN PRODUIT ADAPTE AU CONTEXTE AFRICAIN PERMETTANT A LA COUCHE MISÉRABLE DE S’ENTRAIDER ET DE RESSENTIR UN CHANGEMENT DANS LA GESTION DES RISQUES QUI RESTENT TRÈS DIFFICILE A GÉRER POURRA CONTRIBUER DUNE MANIÈRE OU D’UNE AUTRE A NOUS DÉVELOPPER CONCRÈTEMENT EN DÉVELOPPANT LES MENTALITÉS.