Contraint par le Congrès national africain (ANC) de démissionner, Jacob Zuma pourrait être poursuivi pour corruption. Le procureur sud-africain, Shaun Abrahams, a en effet décidé de poursuivre le dossier jusqu’au bout.
L’ex-président de la République est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin pour un contrat d’armement de 4,2 milliards d’euros signé en 1999, lorsqu’il était vice-président du pays. Soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin en marge de ce contrat, la filiale sud-africaine de l’industriel français Thales est également poursuivie.
Zuma fera face à 16 chefs d’inculpation pour 783 cas d’actes répréhensibles présumés, a déclaré vendredi le porte-parole de l’Autorité nationale des poursuites (NPA), Luvuyo Mfaku. Douze sont des fraudes, une de racket, deux de corruption et une de blanchiment d’argent.