La Banque islamique de développement (BID) vient d’annoncer un partenariat avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (Asian Infrastructure Investment Bank, ou AIIB) dirigée par la Chine. Le but étant d’intensifier ses activités de collecte de fonds pour combler le déficit d’infrastructures en Afrique et dans les autres pays en développement.
Un partenariat qui devrait permettre la création une nouvelle force dans le financement du développement pour une grande partie des pays en développement des Etats membres des deux institutions.
« Nous allons cofinancer de nombreux projets avec AIIB à l’avenir en Afrique. L’Afrique a besoin d’environ 150 milliards de dollars par an pour financer les infrastructures et il y a environ 650 millions de personnes en Afrique sans accès à l’électricité. » a commenté Bandar Hajjar, le président de la BID.
L’organisation multilatérale AIIB a approuvé 3,3 milliards de dollars de prêts l’année dernière, contre 1,13 milliard de dollars en 2016, sa première année d’opération. Une telle coopération aidera la BAII à trouver des projets pour élargir son portefeuille de prêts.
La BID prévoit de lancer prochainement sa plus grande obligation – un sukuk de 2,5 milliards de dollars – pour soutenir les projets d’infrastructure, d’éducation, de santé et autres au sein des 57 Etats membres, ceci après une obligation sukuk de 1,25 milliard de dollars émise à la fin de l’année dernière.
La BID a approuvé 12,2 milliards de dollars de financements dans plus de 250 projets, selon les données de la BID. La Turquie, l’Indonésie, le Pakistan, l’Égypte et le Turkménistan sont les principaux bénéficiaires du financement de la banque, tandis que l’Afrique subsaharienne a approuvé un financement de 3,1 milliards de dollars.