Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 14 mars 2018, un nouvel accord triennal d’environ 158 millions de dollars (90 milliards de FCFA) au Burkina Faso, au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).
Il s’agit, en effet, d’une enveloppe en appui au programme national de réformes économiques et financières. Selon un communiqué de l’institution, ce programme vise à atteindre une position viable de la balance des paiements, à réaliser une croissance inclusive et à réduire la pauvreté en créant un espace budgétaire pour les dépenses prioritaires dans les domaines de la sécurité, de la politique sociale et de l’investissement dans les infrastructures.
« Il a également pour objectif de catalyser des financements officiels et privés, ainsi que de renforcer la résilience à des chocs économiques futurs », précise-t-il.
Par ailleurs, annonce le communiqué, cette décision permet de décaisser immédiatement environ 26,3 millions de dollars. Le solde sera échelonné sur la durée du programme, sous réserve de revues semestrielles.
Des risques sur les perspectives
Les perspectives économiques sont globalement favorables, selon le FMl. Toutefois, précise-t-il, elles sont menacées principalement par une nouvelle détérioration de la sécurité et, sur le front externe, par la volatilité des prix des principaux produits importés et exportés par le Burkina, à savoir le pétrole, le coton et l’or, et les aléas pluviométriques.
Le pays a enregistré une accélération de sa croissance économique, dont le taux est estimé à 6,5 % en 2017, contre 5,9 % en 2016. Les prévisions tablent sur un chiffre stabilisation à 6 % cette année.