Le sommet historique de Kigali sur la Zone de libre-échange continental est prévu le 21 mars 2018. Quelque 29 Chefs d’Etat y participeront. En outre, 16 autres pays enverront des Délégués de haut rang.
Les pays suivants seront représentés par leurs Chefs d’Etat : Niger, Ouganda, Tchad, Congo Brazzaville, Djibouti, RD Congo, Togo, Mauritanie, Gabon, Guinée, Sénégal, Kenya, Mali, Madagascar, Guinée Bissau, Mozambique, Nigeria, Burkina Faso, la République Centrafricaine, la Libye, les Comores, la Rép. Sahraouie, le Ghana, le Lesotho, la Gambie, la Somalie, l’Angola, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.
Les pays qui seront représentés par leurs Premier Ministres, Vice-Présidents ou Ministres des Affaires étrangères sont : Côte d’Ivoire, Seychelles, Maroc, Swaziland, Tanzanie, Bénin, Malawi, Maurice, Botswana, Cap-Vert, Égypte, Namibie, Sao Tomé, Tunisie, Soudan du Sud et Erythrée.
Cela signifie que plus de 45 pays pourraient signer l’accord, qui vise à faire de l’Afrique la plus grande zone commerciale du monde où les biens et services peuvent être échangés sans aucune restriction entre les États membres.
La Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, le Président de la BAD, Adesina Akinwumi, et le Secrétaire général du COMESA, Sindiso Ngwenya, le patron du NEPAD, Ibrahim Mayaki, l’Envoyé spécial du Fonds pour la Paix de l’Union africaine, Donald Kaberuka, l’ancien Président nigérian Olesegun Obasanjo et la Directrice exécutive du Centre du commerce international (CCI), Arancha González, seront présents au Sommet.
Un Conférence importante sur la Concurrence, les droits à la Propriété Intellectuelle, et les Investissements, précédera le Sommet mardi le 20 Mars. Elle a pour but de recueillir des contributions du Secteur Privé sur l’intégration des économies africaines.
Les sujets qui y seront présentés sont : la diversification des produits africains de base, les opportunités pour un seul marché, l’emploi, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la réduction du coût des affaires et le financement du commerce.
La garantie d’un marché plus vaste et facile d’accès devrait stimuler les capacités de production des entreprises du continent, ce qui se traduira par d’autres avantages, tels que la création d’emplois et l’augmentation des recettes fiscales pour le gouvernement.
André Gakwayaka (ARI et Financial Afrik)