Accompagné de Messieurs Robert Kwame de Graft AGYARKO, Responsable outbreak and Epidemic, ARC et Mamadi Sidibé, Responsable Pays Afrique de l’Ouest et du Centre, le Directeur Général d’ African Risk Capacity (ARC), la Mutuelle Panafricaine de Gestion des Risques climatiques, Mohamed Béavogui s’est entretenu ce lundi 19 mars 2018 à Conakry avec la Ministre guinéenne du Plan et de la Coopération Internationale, Mama Kany Diallo. L’objectif de cet entretien était d’informer des progrès réalisés par l’ARC et ses perspectives.
Le patron de l’ARC a présenté son Institution (African Risk Capacity (ARC) comme un régime novateur d’assurance contre les phénomènes météorologiques extrêmes, conçu pour aider les États membres de l’Union africaine aux ravages causés par la sécheresse et à s’en remettre.
« L’ARC est une solution africaine à l’un des défis les plus pressants du continent, transférant le fardeau du risque climatique des gouvernements, des agriculteurs et des éleveurs qu’ils protègent à l’ARC. Cette entité financière africaine permet de déclencher l’envoi rapide de fonds aux pays africains touchés par des épisodes de sécheresse » a soutenu Mohamed Béavogui.
Sur le processus d’intégration et de la favorisation de la ratification du traité par les États signataires, le directeur de l’ARC a annoncé que son institution va procéder par phase à savoir « l’officialisation de la structuration de l’Institution, la recherche du siège définitif et impulser un nouveau leadership » a-t-il décliné aux autorités guinéennes.
La ministre de la coopération, Mama Kany Diallo a pour sa part rappelé à son hôte, les différentes étapes franchies par la Guinée pour la mise en place de cette Institution à savoir l’Adoption de la convention par l’Assemblée Nationale, la signature d’un mémorandum d’entente avant d’indiquer que la Guinée fait partir des pays qui sont très avancés dans le processus d’intégration de l’ARC, en réitérant par ailleurs son engagement à accompagner l’Institution dans le processus.
À date, sur les 32 pays signataires du traité, seuls 5 pays l’ont déjà̀ ratifié.