L’Association des manufacturiers du Nigéria (MAN) a fortement soutenu, mercredi 21 mars 2018, le gouvernement fédéral dans son refus de signer l’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ALE).
Dans un communiqué, les manufacturiers disent désapprouver le contenu de l’accord, notant que cela conduirait à un chômage brut dans le pays.
Le président de l’Association, Frank Jacobs (au centre de la photo) a déclaré que son association ne soutiendrait pas l’adoption et la ratification par le gouvernement fédéral de l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (ALECC) jusqu’à ce que l’accès aux marchés et l’application des règles d’origine soient traités.
Selon l’association, l’attitude du secteur privé est le résultat d’un manque de consultation et d’inclusion des contributions des principales parties prenantes avant la présentation de la position du Nigeria aux réunions du Groupe de travail technique de Union africaine sur la ZLEC.
La ZLEC devrait créer un bloc commercial de 1,2 milliard de personnes avec un produit intérieur brut (PIB) combiné de plus de 3 400 milliards de dollars. L’accord engage les pays à supprimer les droits de douane sur 90% des biens et à libéraliser les services.
S’adressant aux journalistes hier, le président de l’Association des manufacturiers , Frank Jacobs, a expliqué que les questions d’accès au marché qui permettent de protéger seulement 10% des produits ainsi que le mécanisme d’application du gouvernement dans le domaine de l’application des règles d’origine doivent être clairement définis. avant que les producteurs locaux puissent soutenir l’accord.