La Banque centrale du Zimbabwe a annoncé lundi 19 mars avoir reçu 591 millions de dollars sur un total 1,4 milliard de dollars, dans le cadre d’un plan de rapatriement volontaire de sommes illégalement envoyés à l’étranger lancé par le chef de l’Etat.
Pour l’institution, 827 millions de dollars restent encore à être rapatriés. A noter que le délai fixé aux contrevenants a expiré depuis le week-end dernier.
Le Président Emmerson Mnangagwa a déclaré en début de semaine que « ceux qui ne sont pas passés au rapatriement volontaire de l’argent illégalement envoyés à l’étranger, seront désormais accusé de blanchiment d’argent, de trafic de monnaie et de corruption, sous réserve des dénonciations publiques et de la confiscation de tous les biens qu’ils peuvent avoir à l’intérieur du Zimbabwe ».
Il a par ailleurs annoncé la publication d’une liste de 1800 noms d’hommes d’affaires, propriétaires de mines, PME, entités publiques et églises accusés dudit trafic.
Une partie substantielle de l’argent collecté grâce à cette phase de rapatriement volontaire des capitaux servira à préparer les élections à venir en juillet prochain.