La Société ivoirienne de banque (SIB), filiale du groupe marocain Attijariwafa Bank, a réalisé un profit net de 22,529 milliards FCFA, soit 34,3 millions d’euros, au terme de l’exercice 2017. Un résultat en hausse de 31,8% qui vient confirmer la bonne dynamique de la banque qui avait soldé 2016 avec un bénéfice en progression de 15%.
La SIB qui a accru ses crédits à l’économie de 5% a bénéficié d’une hausse de ses ressources de 8% des dépôts, principalement des particuliers.
Durant cet exercice, l’établissement indique avoir réussi à faire progresser la rémunération de ses services (commissions de 14%) ainsi que de ses activités de commerce extérieur et de son portefeuille titre de 21%, ce qui a soutenu son PNB en croissance de 15,6% à 58,62 milliards FCFA, soit 83,37 millions d’euros.
A contrario les charges ont augmenté de 12%, le coût du risque restant quasiment stable (+1,9%).
Au final, le total bilan qui se rapproche des 1 000 milliards FCFA s’établit à 995,51 milliards FCFA, soit 1,52 milliards d’euros.
10,5 milliards FCFA de dividendes
Sur ce bénéfice net de 22,5 milliards, l’établissement compte distribuer à ses actionnaires 10,5 milliards FCFA, soit un peu plus de 16 millions d’euros, ce qui représente une « rémunération brut de 1 050 FCFA (1,6 euros) par action ».
Par ailleurs, conformément à la réglementation, l’Assemblée générale prévue ce 6 avril devra valider la proposition de fractionnement du titre SIB dans un rapport de 1 pour 5.
Il faut en outre noter que , anticipant l’entrée en vigueur du nouveau cadre comptable et prudentiel dont les exigences en terme de fonds propres pourrait impacter le financement de l’économie, la SIB annonce avoir levé en décembre dernier des fonds propres complémentaires sous forme de dette subordonnée à hauteur de 10 milliards FCFA.