Dans un rapport publié cette semaine sur le commerce en Afrique, l’agence Moody’s relève des obstacles pouvant limiter les potentiels de croissance qu’offre la Zone de libre-échange continentale (ZLEC).
« Les obstacles non tarifaires, tels que la corruption, la documentation douanière inefficace et les approches procédurales plus larges entravent les exportations et commerce en Afrique. Sur les 24 pays africains que nous évaluons, 16 ont des scores faibles ou très faibles pour la force institutionnelle », indique-t-elle.
De même, «les infrastructuresdemeurent insuffisantes malgré des investissements importants». Ainsi, Moody’s relève que les payscomme l’Afrique du Sud et le Kenya bénéficieront le plus d’une intégration plus poussée en raison de leurs productions industrielles et la qualité des infrastructures.
Toutefois, la ZLEC « pourrait stimuler le commerce intra régional, qui reste beaucoup plus faible que dans les pays asiatiques en voie développement », note l’agence.
Avec un taux de 15%, le commerce intra-africain « pourrait contribuer à réduire la volatilité de la croissance et à développer les économies locales de la région », ce qui, selon l’agence, « stimulerait la demande et l’investissement dans les secteurs commerciaux ».