Les Assemblées générales annuelles de la Banque islamique de développement (BID) se déroulent à Tunis du 1er au 5 avril 2018. Un millier de participants prennent part aux travaux dont 57 ministres de l’Economie et des Finances des pays membres.
Dans son allocution d’ouverture, Bandar Hajjar, le président de la BID, a rappelé les besoins en financement des pays membres. Il faut 120 milliards de dollars pour le secteur de l’énergie. La banque ne peut satisfaire que 8% de ce montant. En tout, les pays islamiques ont besoin de 3 000 milliards de dollars pour combler le gap des infrastructures. D’où l’appel du président de la BID à l’implication du secteur privé.
Les pays concernés comptent 1,6 milliards d’habitants dont 60% sont jeunes.
La banque dont le siège est à Djeddah a démarré ses activités en 1975 et compte 57 pays membres et œuvre pour le renforcement de l’économie dans les pays membres, rappelle-t-on.
La banque a depuis son lancement, financé 8.195 projets de développement dans les différents pays membres pour une valeur d’environ 125 milliards de dollars américains. Ces projets ont touché plusieurs secteurs, notamment les infrastructures.