Un audit conduit au sein du Groupement Interbancaire Monétique de l’ Afrique Centrale (GIMAC) entre septembre et novembre 2017 conclue à la centralisation des responsabilités entre les mains du directeur général, Valentin Mbozo’o, et des charges du personnel insoutenable.
Il est reproché en particulier au directeur général d’avoir passé le marché de construction du site de secours à Douala, soit 388 millions de Franc CFA, par la procédure de gré à gré.
Sur ce point précis, le GIMAC a exprimé son incompréhension quant aux conclusions de l’audit, arguant que les membres du Comité de Direction du Groupement, consultés à domicile le 12 décembre 2016, ont confirmé l’accord donné à la direction générale du GIMAC, le 29 janvier 2016, de passer les marchés de constructions du site de secours par la procédure de gré à gré aux entreprises ayant réalisées en 2014 avec succès et dans les meilleurs délais le site principal de Yaoundé.
Des arguments loin de convaincre l’équipe de l’audit qui maintient son constat, avançant que ledit accord a été obtenu après le début des travaux et des premiers paiements, dans des « circonstances particulières ». La direction générale, restée injoignable en dépit de plusieurs tentatives de Financial Afrik, a certainement des arguments à opposer à ce rapport pour le moins explosif.