Dans un communiqué publié ce mercredi, l’Etat djiboutien dit s’opposer « fermement aux menaces et contre-vérités diffusées par la société DP World », actionnaire de Doraleh Container Terminal (DCT), sur les installations portuaires de Doraleh.
« Le contrat de concession de DCT a été résilié au terme d’un processus juridique transparent et, contrairement aux allégations de DP World, DCT ne peut plus se prévaloir d’aucun droit de concession au titre du contrat en question », indique le gouvernement, qui regrette « la position de DP World qui continue de porter atteinte aux intérêts supérieurs de Djibouti ».
Selon les autorités, le désormais ex-partenaire « ne craint pas de contester le pouvoir souverain dont dispose chaque État, en application du droit international, de résilier un contrat dès lors que l’intérêt général le requiert et sous réserve d’une juste indemnisation ».
En rappel, le gouvernement avait annoncé jeudi 22 février, ceci, au nom de la souveraineté de l’Etat et des intérêts supérieurs de la nation, sa décision de mettre un terme à un contrat de concession signé en 2006, pour une période de 30 ans. En retour, la partie adverse avait jugé cette décision illégale, et menacé toute entreprise candidate à un nouveau contrat avec l’État sur les actifs du terminal.