Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se retrouvent samedi à Lomé pour un sommet extraordinaire sur l’évolution de la situation politique en Guinée Bissau.
En effet, le pays traverse depuis quelques années, une crise politique à plusieurs rebondissements. Ses acteurs avaient signé le 14 octobre 2016, l’Accord de Conakry qui recommande une procédure consensuelle du choix d’un premier ministre, et qui doit rester en place jusqu’aux élections législatives de 2018.
Il prévoit, par ailleurs, la formation d’un gouvernement inclusif selon un organigramme négocié toujours de manière consensuelle avec l’ensemble des partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale, sur le principe de leur représentation proportionnelle.
Ces dispositions sont restées, jusque-là, non respectées. En réponse, la CEDEAO avait pris, le 1er février 2018, des sanctions contre une vingtaine de personnalités politiques qui, dit-on, portent entrave au processus de normalisation.