Par OSSÈNE OUATTARA, Yamoussoukro.
Après leur rencontre du samedi 7 avril au cours de laquelle ils ont exprimé leur volonté de prendre leur « destin en main » face aux « problèmes » de leur secteur, les membres de la Fédération nationale des producteurs d’anacarde de Côte d’Ivoire(FENAPACI) ont remis le couvert ce samedi 21 avril.
Cette fois, ils ont été rejoints dans la somptueuse salle de cinéma de l‘hôtel Président de Yamoussoukro par des acheteurs, exportateurs et industriels (transformateurs).
Ces quatre collèges ont affirmé leur union à travers l’Association nationale des acteurs de la filière cajou. Qui est un cadre permanent de concertation et de réflexions sur les défis auxquels fait face la filière anacarde.
Entre autres, les prix d‘achat aux producteurs, les problèmes liés à la qualité des noix, leur transformation locale, les difficultés rencontrées par les exportateurs, la fuite des produits vers les pays limitrophes. Équations auxquelles seuls les « vrais acteurs de la filière peuvent trouver des solutions », a affirmé chaque responsable des quatre familles. S’estimant ensemble les « vrais maillons » de la chaîne des valeurs du secteur cajou.
Une Assemblée générale adoptera les statuts et le règlement intérieur de l‘association naissante. Dans l’attente, les projets des deux textes ont été présentés aux participants de la réunion. Ils sont venus des dix-neuf régions où l’anacarde est produit en Côte d’Ivoire.
Après deux campagnes de commercialisation successives sans son discordant, la morosité qui frappe celle de 2018 fait resurgir des problèmes passés.
OSSÈNE OUATTARA