En marge de son conseil d’administration tenu vendredi dernier, HSBC a annoncé l’arrêt du financement des centrales à charbon.
La première banque européenne va également couper ses financements dans les sables bitumineux et les forages pétroliers en Arctique.
« Nous reconnaissons la nécessité de réduire rapidement les émissions pour atteindre l’objectif fixé dans l’accord de Paris de 2015 (…) et notre responsabilité de soutenir les communautés dans lesquelles nous sommes présents », a dit Daniel Klier, responsable mondial de la finance durable chez HSBC, cité dans un communiqué.
HSBC fera une exception pour les centrales à charbon au Bangladesh, en Indonésie et au Vietnam. « Il y a un nombre très important de gens dans ces trois pays qui n’ont pas accès à la moindre électricité », a expliqué John Flint, directeur général de HSBC, lors de l’assemblée générale des actionnaires. Reste à savoir si l’Afrique bénéficie ou non de cette exception ?
Hormis ce point, l’organisation écologiste Greenpeace a salué l’initiative de HSBC et jugé que la banque ne pourrait désormais plus financer le projet d’oléoduc Keystone XL au Canada et aux Etats-Unis.