Le rachat par Total de Marathon Oil en mars dernier pour un bloc de 450 millions de dollars dans les gisements de Waha n’a pas encore reçu le feu vert des autorités libyennes. La vente est contestée en raison d’un prix jugé bas selon certains. Une contre-offensive de la National Oil Corporation (NOC), la compagnie pétrolière publique libyenne, n’est pas à écarter, avancent plusieurs sources.
Tripoli examine la valeur de la participation de 16,33% en vue de lever éventuellement des fonds pour une contre-offre grâce à un financement du fonds souverain libyen, la Libyan Investment Authority (LIA), ajoute une source citée par Reuters.
L’acquisition effectuée par Total doit lui donner accès à des réserves et ressources de plus de 500 millions de barils équivalent pétrole, à une quote-part de production immédiate d’environ 50.000 barils équivalent pétrole par jour (bep/j) ainsi qu’à un potentiel d’exploration important sur la zone des concessions répartie sur plus de 53 000 km2 dans le bassin prolifique de Syrte. Reste juste un feu vert qui tarde.