La globe-trotter Maria Nadolu revient du Cap-Vert et décrit cette belle destination à travers un angle inédit, loin des courbes quantitatives de la presse économique, de la cascade des chiffres contenus dans les power point et de l’équation du Produit intérieur brut que d’autres veulent transformer en Bonheur national brut. Bref, un coup de foudre avec des photos saisissantes.
«L’océan est incertain et changeant comme le cœur de l’homme» dit Sommerset Maugham dans l’Archipel aux sirènes. Au milieu d’un océan, il y a le Cap Vert, «dix grains de sable dans l’Atlantique», chantait Cesaria Evora.
C’est grâce à la « Diva aux pieds nus » (Diva dos pés descalços), que j’ai découvert ces îles. Dans ma tribu de lumières et de guides vers lesquels je me tourne par inspiration quand je me retrouve aux carrefours, elle y est aussi depuis que j’étais gamine, elle s’y trouve grâce à son amour, sa simplicité, son authenticité, son courage.
Je me rappelle d’un après-midi ensoleillée avec des grandes fenêtres ouvertes, pendant les examens de fac, où je regardais le ciel, en rêvant de terres lointaines. A ce moment, je me suis dit que je vais la connaître, ou bien, au moins, je vais nager dans son océan.