L’agence de notation Fitch a maintenu à «B» la notation de la dette souveraine de l’Angola, au-dessous de l’échelle d’investissement, ou «rebut», et à amélioré les perspectives «négatives» à «stables», étant donné la hausse les prix du pétrole et le soutien du FMI.
Selon l’évaluation de l’agence publiée mercredi 25 avril, cette amélioration des perspectives sur l’Angola, dans le long terme de notation du risque de change (IDR), « reflète des améliorations dans la gestion du régime de change », ainsi que l’adoption par le gouvernement « d’un programme de réformes ambitieux ». Y compris les ajustements monétaires, budgétaires et structurels, « qui permettront de réduire la vulnérabilité externe et améliorer les finances publiques ».
Pour le pays, les perspectives de redressement économique « se sont nettement améliorées » selon Fitch. Ceci, en raison de la hausse des prix du pétrole, mais aussi des « ajustements monétaires et budgétaires » effectués par le gouvernement dirigé par le président João Lourenço, qui ont conduit à une dévaluation du kwanza contre l’euro de près de 32%.
Toutefois, selon Fitch, le maintien de la notation de la dette publique, à long et à court terme – reflète, la « forte dépendance » des exportations de pétrole du pays, forte charge de la dette publique et le niveau.