Barclays Africa Group a annoncé, dans un communiqué publié le 2 mai 2018, son intention de retirer KPMG South Africa de son audition en tant qu’auditeur, rejoignant ainsi d’autres compagnies ayant quitté la société citée dans un scandale de trafic d’influence.
« Le conseil d’administration a soigneusement évalué les développements en cours et plus récents et a décidé qu’il n’était plus en mesure de soutenir le renouvellement du mandat de KPMG », a-t-il indiqué.
La collaboration entre les deux entités devra, en effet, prendre fin dès la clôture des vérifications législatives et réglementaires des questions relatives à l’exercice financier 2017, annoncées fin mai. Pourtant, le conseil d’administration avait initialement recommandé le renouvellement du mandat du cabinet – qui opère en Afrique du sud depuis 1895-, en tant que vérificateur externe pour l’année en cours.
En rappel, les difficultés du cabinet d’audit ont commencé en 2017, suite à la publication des résultats d’une enquête interne sur un travail réalisé pour le compte de la famille Gupta et de l’administration fiscale sud-africaine.
KPMG avait notamment reconnu des failles dans une mission pour le compte du South Africa’s Revenue Service, l’administration fiscale du pays, et indiqué que le travail réalisé pour les entreprises des Gupta était largement en deçà de ses standards.
Ceci avait conduit, en septembre, à la démission du directeur général de la division sud-africaine de KPMG Afrique, Trevor Hoole, du président Ahmed Jaffer, du directeur des opérations Steven Louw et de cinq autres associés seniors.