Les bailleurs de fonds internationaux ont promis de verser 1,45 milliard d’euros d’aide à la Gambie pour appuyer la transition démocratique du pays lors d’une conférence internationale organisée le 22 mai 2018 à Bruxelles en Belgique.
Sur le montant total, l’Union Européenne – qui a coprésidé la rencontre – a promis 140 millions d’euros. Dix autres organisations internationales, dont la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la Banque européenne d’investissement, la Banque mondiale et la Banque islamique de développement et 43 partenaires bilatéraux ont également promis un soutien financier au Plan national de développement gambien.
Présenté par le président Adama Barrow (à la tête du pays depuis le début de l’année 2017 suite à son élection le 1er décembre 2016), ce plan quinquennal (2018-2021) vise à promouvoir la réconciliation nationale, la bonne gouvernance, la cohésion sociale ainsi que la revitalisation de l’économie.
Un niveau d’endettement élevé
En rappel, cette réunion des donateurs à Bruxelles fait suite à une étude préliminaire du Fonds monétaire international (FMI) qui a déploré la vulnérabilité de la Gambie au niveau de la dette resté élevé, et a conseillé à Banjul de privilégier les subventions à la place de prêts pour couvrir ses dépenses.
« L’encours de la dette a encore augmenté pour avoisiner 130 % du PIB fin 2017, principalement en raison de problèmes hérités du passé, y compris des décaissements plus rapides de prêts contractés précédemment et la comptabilisation d’arriérés extérieurs du gouvernement précédent, ainsi que la prise en charge par l’État des passifs des entreprises publiques », avait indiqué l’institution qui prévoit une croissance économique de plus de 5 % en 2018 et 2019.